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Une nouvelle aventure

C’est un nouvel épisode de <em>Radio live</em>, une histoire collective qui s’écrit avec trois jeunes femmes trentenaires originaires de Syrie, de Bosnie et d’Ukraine. Au cœur du dispositif toujours : la parole vivante de jeunes gens qui portent leurs récits de vie sur scène. La question de l’engagement et de la transmission des récits entre les générations.

C’est un nouvel épisode de Radio live, une histoire collective qui s’écrit avec trois jeunes femmes trentenaires originaires de Syrie, de Bosnie et d’Ukraine. Au cœur du dispositif toujours : la parole vivante de jeunes gens qui portent leurs récits de vie sur scène. La question de l’engagement et de la transmission des récits entre les générations.

Création le 24 avril 2024 à Chaillot, théâtre national de la Danse

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Oksana-Leuta,-Hala-Rajab,-Ines-et-Zlata-Tanovic-1-©Aurélie-Charon sarajevo Vivantes_Mère-Ines-©radio-live-production Oksana-Leuta,-Hala-Rajab,-Ines-Tanovic-1-©Aurélie-Charon

Ines Tanovic, Oksana Leuta et Hala Rajab ont grandi dans des pays en guerre. Certaines étaient enfants, d’autres adultes quand les conflits ont commencé. Sarajevo, c’était la dernière guerre en Europe disait-on, avant que l’Ukraine soit attaquée. La guerre en Syrie n’est pas terminée.

 

Chacune se pose la question de l’exil : partir ou rester. Deux d’entre elles sont restées dans leurs pays, à Kyiv et Sarajevo. Elles se questionnent sur la façon de raconter la guerre : par le cinéma, la scène ou à travers les médias. Oksana est comédienne et fixeuse pour les journalistes internationaux depuis le début de la guerre totale en Ukraine. Hala veut raconter le quotidien de la guerre à travers le cinéma et la fiction. Inès a créé un lieu d’accueil pour les réfugiés à Sarajevo.

 

Ce sont trois jeunes femmes face au monde, qui tentent de se parler pour faire advenir des temps meilleurs. Ce sont des histoires de transmissions : de mères en filles. Et des histoires d’engagement, d’encouragement.

 

Elles font aussi exister toute une foule d’absents qui eux aussi, avaient à nous parler : les disparus et ceux.celles qui ne pouvaient être là. Elles font parler notre époque en mettant au cœur de la scène et de façon implacable, de nouvelles résistances. Elles disent de façon très concrète comment les corps, les vies, les imaginaires portent l’empreinte de cette expérience de la guerre.

Ensemble, nous sommes parties tourner des images à Sarajevo, chez Ines. Les images sont présentes sur l’écran pendant le spectacle et dialoguent avec le présent de la scène. Hala et Oksana ont découvert la Bosnie, ont posé des questions à la famille et l’entourage d’Ines sur ce qui s’ouvre après la guerre : la reconstruction, la réconciliation.

 

Qui a déjà vu les larmes de ses parents ? C’est la question que l’on pose chaque fois. Ici la question de la transmission est encore plus vive. A chaque représentation, une ou deux personnes liées aux récits, de générations différentes, sont invitées-témoins sur scène. Une grand-mère, une petite fille de 10 ans, une sœur. Ça change à chaque fois. Pour que le récit se réajuste et soit inédit chaque soir.

 

Sur scène se crée cet éphémère collectif, avec les présents et les absents que nous convoquons, à travers les images et les dessins en direct. La musique live, créée et jouée par Emma Prat, participe à créer des moments inédits, accompagne le récit.

Vivantes_Hala-en-silence-©Amélie-Bonnin

Sur les plateformes d'écoute

Retrouvez VIVANTES, la bande originale du spectacle avec les chansons interprétées par Emma Prat en arabe, en bosnien, en ukrainien…